Ordonnance augmentin
Indications
La prise en charge des infections à Staphylococcus aureus de l'enfant repose sur les traitements disponibles en pédiatrie, en fonction des caractéristiques du germe et de sa résistance aux antibiotiques de première ligne. Elle peut être discutée en cas d'antibiothérapie en cours ou de bactériémie ou septicémie.
Indications en pédiatrie
- Séroprévalence élevée (50 % en France), en particulier lors d’épidémies saisonnières, en cas de séjour en collectivité (crèche, école...)
- Infections à de l'enfant atteints de mucoviscidose : traitement de la mucoviscidose associée ou non à une bactériémie
- Infections de l'enfant avec un déficit immunitaire
- Maladie de Willebrand
L’antibioprophylaxie par voie injectable est indiquée dans les infections urinaires de l’enfant ayant une antibioprophylaxie en cours et une durée d’utilisation de plus de 72 heures. La durée d’administration est définie en fonction de la sévérité de l’infection. Un traitement par voie IV peut être prescrit en cas de suspicion clinique ou bactériologique.
Une antibiothérapie orale doit être envisagée en cas d’infections urinaires de l’enfant ayant une durée d’utilisation de moins de 72 heuresLa durée de traitement dépend de la sévérité de l’infection, du type de germe et de sa résistance aux antibiotiques utilisés. En l’absence de données cliniques sur l’utilisation de ces antibiotiques par voie orale, il est recommandé de prescrire un traitement par voie parentérale et de privilégier les antibiotiques dont la prescription doit être adaptée en fonction de la sévérité de l’infection.
En cas d’infections urinaires de l’enfant sans antécédent infectieux grave ou présentant un terrain à risque, la prescription de métronidazole à la dose de 40 mg/kg/jour pendant 3 jours est suffisante pour obtenir une amélioration clinique, sauf en cas d’angine érythémateuse ou de surinfection bactérienne. Pour les infections urinaires compliquées, un traitement à la posologie de 2 g/kg/jour doit être administré. Les recommandations de prescription de métronidazole en cas de surinfection bactérienne de la pyélonéphrite ou de l’urétrite non gonococcique ont été modifiées dans les Recommandations françaises actualisées pour la prise en charge des infections génitales basses (2022) : le métronidazole est indiqué en première intention pour les enfants de moins de 12 ans et en deuxième intention pour les enfants de 12 à 15 ans.
La surveillance des infections de l’enfant est assurée par le Laboratoire de santé publique du CHU de Grenoble dans le cadre de la surveillance collective des entérobactéries à Gram positif en Rhône-Alpes et Rhône-Alpes.
Le métronidazole peut être prescrit à des posologies allant de 50 mg/kg à 80 mg/kg en une prise unique quotidienne. Dans certains cas, il est possible d’adapter la posologie de la béta-lactamine en fonction de la sévérité de l’infection. Dans ce cas, le médecin ou le pharmacien doit tenir compte des recommandations du RCP ou de la notice du produit.
Il est recommandé de procéder à une surveillance clinique pendant la première semaine de traitement et, dans les cas où les symptômes persistent au-delà de cette période, de rechercher une complication infectieuse sévère. En cas de survenue d’une infection sévère en cours de traitement, il est nécessaire d’instaurer une antibiothérapie par voie intraveineuse.
Les recommandations de surveillance clinique de l’infection à chez l’enfant sont les mêmes que chez l’adulte avec le respect des conseils de surveillance en cas de suspicion clinique, en cas de bactériémie ou de septicémie.
Avant l’initiation du traitement chez l’enfant, une recherche de la sensibilité aux bêtalactamines doit être effectuée et un antibiogramme réalisé en cas de résistance connue ou suspectée.
En cas de bactériémie ou de septicémie, il est conseillé de procéder à un prélèvement bactériologique au niveau de la zone périorbitaire et de la zone conjonctivale avec une ponction susorbitaire.
La surveillance des infections de l’enfant chez l’enfant de plus de 2 ans est réalisée par le Laboratoire de santé publique du CHU de Grenoble dans le cadre de la surveillance collective des entérobactéries à Gram positif en Rhône-Alpes et Rhône-Alpes.
L’antibiothérapie par voie parentérale peut être indiquée chez l’enfant de plus de 12 ans, en l’absence de données cliniques concernant l’efficacité du métronidazole ou du métronidazole parentéral pour la prise en charge des infections urinaires de l’enfant compliquées.
Il est recommandé de réaliser une culture des urines et de réaliser un prélèvement bactériologique à visée microbiologique.
Antibioprophylaxie en pédiatrie
La prophylaxie des infections nosocomiales repose sur l’antibioprophylaxie par voie injectable à la dose de 10 mg/kg/jour en deux injections à une semaine d’intervalle. La durée de traitement est définie en fonction de la sévérité de l’infection et du type de germe et de sa résistance aux antibiotiques de première ligne. Le nombre d’injections dépend de la sévérité de l’infection et de la durée d’utilisation. La prophylaxie des infections à de l’enfant repose sur les traitements disponibles en pédiatrie, en fonction des caractéristiques du germe et de sa résistance aux antibiotiques de première ligne. Elle peut être discutée en cas d’antibiothérapie en cours ou de bactériémie ou septicémie.
Métronidazole en perfusion continue
La surveillance clinique de la prise en charge de l’infection à est assurée par le Laboratoire de santé publique du CHU de Grenoble dans le cadre de la surveillance collective des entérobactéries à Gram positif en Rhône-Alpes et Rhône-Alpes.
En cas d’infections urinaires de l’enfant avec un déficit immunitaire, la prescription de métronidazole à la dose de 40 mg/kg/jour pendant 3 jours est suffisante pour obtenir une amélioration clinique, sauf en cas d’angine érythémateuse ou de surinfection bactérienne. Pour les infections urinaires compliquées, un traitement par voie parentérale et de privilégier les antibiotiques dont la prescription doit être adaptée en fonction de la sévérité de l’infection.
Suivi des infections à de l’enfant après un traitement
Le suivi des infections à de l’enfant est réalisé par le Laboratoire de santé publique du CHU de Grenoble dans le cadre de la surveillance collective des entérobactéries à Gram positif en Rhône-Alpes et Rhône-Alpes.
La prescription de métronidazole à la dose de 40 mg/kg/jour pendant 3 jours est suffisante pour obtenir une amélioration clinique, sauf en cas d’angine érythémateuse ou de surinfection bactérienne.
Syndrome inflammatoire
Le syndrome inflammatoire est la survenue d’une augmentation de certains paramètres biologiques à la phase précoce de la maladie ou en cours de traitement antibiotique. Les valeurs de base sont :
• le temps de prothrombine : plus élevé au cours d’une infection urinaire ;
• le temps de saignement digestif : plus élevé au cours d’une infection urinaire ;
• la prothrombine : plus élevé en cours de traitement ;
• le temps de coagulation : plus élevé en cours de traitement antibiotique ;
• la thrombocytose : plus élevée en cours de traitement antibiotique. La présence de ces paramètres biologiques au cours d’une infection urinaire peut être un facteur de mauvais pronostic.
Les antibiotiques ne sont pas inévitables
L’antibiorésistance constitue aujourd’hui l’un des plus grands défis de santé publique mondiale. La résistance aux antibiotiques est une maladie des temps modernes, dont les conséquences sont multiples : surmortalité en cas de résistance, risque de transmission d’agents infectieux à l’Homme. Il est donc indispensable de comprendre les mécanismes en jeu dans le développement d’une résistance aux antibiotiques afin de mettre en œuvre des stratégies de lutte efficaces et durables.
Une résistance aux antibiotiques est un phénomène complexe. Des facteurs génétiques et environnementaux peuvent participer à leur développement. L’importance de la résistance aux antibiotiques dans le monde en 2016 est estimée entre 13 730 000 et 15 000 000 de cas par an (selon les estimations de l’OMS). 90 % de cette résistance serait liée à l’utilisation des antibiotiques. Elle concerne 2,7 % de la population mondiale.
Il est aujourd’hui avéré que la résistance aux antibiotiques est un phénomène complexe qui dépend de nombreux facteurs :
- l’échec des modes de prévention et de lutte habituels, notamment par le lavage des mains ;
- l’utilisation des antibiotiques ;
- les conditions de stockage des antibiotiques, en particulier leur transport en dehors de la pharmacie.
- l'échec des modes de prévention et de lutte habituels, notamment par le lavage des mains ;
- les conditions de stockage des antibiotiques, en particulier leur transport en dehors de la pharmacie ;
- les conditions d’utilisation des antibiotiques ;
- les méthodes de travail de la médecine hospitalière, du médecin généraliste au pharmacien d’officine.
- les conditions d'utilisation des antibiotiques ;
- les méthodes de travail de la médecine hospitalière, du médecin généraliste au pharmacien d'officine ;
- les méthodes de travail de l'industrie pharmaceutique : de la recherche aux usines en passant par les officines et les patients.
Les infections à streptocoques sont les infections nosocomiales les plus fréquentes dans les établissements de santé. Les germes en cause sont des streptocoques du groupe A ou du groupe B, Gram + ou Gram –, présents dans les sécrétions nasales ou oculaires, les expectorations et les prélèvements de gorge, poumon ou oreilles. Les résistances sont souvent acquises par un patient porteur de bactéries résistantes pendant plusieurs années : 10 % des patients sont porteurs sains de bactéries résistantes sans symptôme. La résistance peut aussi résulter de l'usage des antibiotiques : la pénicilline est la seule molécule susceptible de provoquer une résistance systémique. La résistance aux antibiotiques peut également être acquise par un patient. La résistance est due à une diminution de l'activité de la bactérie, ce qui explique qu'elle ne soit pas toujours détectée dans les prélèvements effectués à l'hôpital. Les bactéries résistantes se propagent dans l'environnement : ainsi, la résistance est acquise par des bactéries présentes en cas de contact prolongé. Cette résistance est due à la dégradation de l'antibiotique ou à la modification de la structure de la molécule.
La résistance aux antibiotiques est un phénomène complexe. Les effets du traitement sont nombreux, parfois difficiles à maîtriser. Par exemple, dans certains cas, l'antibiothérapie peut entraîner l'apparition d'une résistance aux antibiotiques : cette résistance est dite "induite". Une résistance peut également être acquise. Pour comprendre la résistance aux antibiotiques, il faut comprendre le cycle de vie des bactéries. Les bactéries ne survivent pas sans une protection : la couche superficielle des cellules n'est pas détruite et les bactéries se développent sur celle-ci. La couche profonde des cellules est détruite par l'antibiotique qui empêche les bactéries de se développer sur cette couche et de se multiplier. La résistance est donc due à la dégradation du médicament ou à la modification de la structure de la molécule. La résistance aux antibiotiques est un phénomène complexe, qui dépend de nombreux facteurs :
L'usage de certains antibiotiques à des doses supérieures aux limites maximales (LM) ou à la durée maximale recommandée (DM) expose au risque de développement d'une résistance aux antibiotiques. Par ailleurs, ces antibiotiques peuvent également être utilisés à d'autres fins non thérapeutiques.
Il est important de noter que les bactéries peuvent survivre sur des surfaces inertes. La résistance peut être acquise par un patient et la bactérie peut survivre sur cette surface. Cela explique que certaines bactéries résistantes peuvent être retrouvées dans les sécrétions nasales ou oculaires d'un patient porteurs de bactéries résistantes sans symptôme.
Cas particulier des infections urinaires
Les infections urinaires sont des infections relativement fréquentes. Elles représentent 25 % des consultations en médecine générale. Elles se caractérisent par une infection localisée sur la prostate et/ou l'urètre, parfois bilatérale. Elles touchent des hommes et des femmes en bonne santé mais présentent un risque élevé de contagion dans la mesure où elles peuvent être à l'origine de complications :
Les infections urinaires sont très fréquentes. Elles touchent des hommes et des femmes en bonne santé mais présentent un risque élevé de contagion.