Bonjour,
Veuillez m'excuser si je commets des erreurs d’interprétation car la lecture des documents est particulièrement complexe pour un simple usager. Résidant dans le quartier Croix d'Argent (Sabines) je m'inquiète des ruptures de continuités cyclables induites par ce projet.
Pour relier mon quartier à la commune de Saint-Georges-d'Orques j'utilise actuellement la route D 132 entre le rond-point du Rieucoulon et le rond-point Maurice Genneveaux. Dans ce sens cet axe est particulièrement avantageux car il est à la fois efficace et roulant. Si j'ai bien compris il est de fait exclu que le nouvel aménagement reste cyclable et je n'ai pas vu de compensation pour cet itinéraire.
De même j'ai régulièrement à me rendre sur la zone commerciale de la Condamine ou celle de la Lauze. J'emprunte alors la 612 entre le rond-point du Rieucoulon et le rond-point de la Condamine voire au-delà. Sur cette zone j'ai bien noté que l'accès à la rue Alexandre Flemming serait maintenu mais qu'en est-il au-delà ? S'il nous faut franchir deux fois voire trois la nouvelle voie, cet itinéraire, déjà dangereux actuellement sera encore pire par la multiplication des carrefours.
Enfin, cet aménagement diminue encore un peu plus les chances de relier Villeneuve-lès-Maguelone à Saint-Jean-de-Védas dans des conditions de sécurité acceptables et je relève un point aveugle des études de contexte avec l'absence de mentions des usagers vulnérables autour de la D612 et notamment le franchissement des autoroutes et de la Mosson à vélo. En effet ce projet aura un impact important sur la portion de la D612 comprise entre le nouvel échangeur autoroutier et le pont de Villeneuve.
Comme beaucoup, je suis convaincu que cette voirie à fort débit favorisera la sur-mobilité motorisée et marginalisera la place des modes de transports actifs dans toute la zone.
Alors que la Mairie de Montpellier a enfin fait le choix de l'apaisement dans son centre, sa périphérie devient une zone autoroutière infranchissable où règne la loi du plus puissant. Dans le cas du COM l'aménagement préalable des carrefours Gennevaux, Rieucoulon et Condamine aurait dû être un préalable qui aurait permis d'évaluer la nécessité du triplement de la voirie. En l'état ce projet va constituer une barrière routière de plus là où on aurait dû établir un corridor écologique.